Montréal, 1er octobre 2025 — La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) lance aujourd’hui une pétition réclamant la fin de la taxe carbone, une taxe imposée aux PME par la bourse du carbone au Québec.
Le gouvernement fédéral a remboursé 3,1 GS aux PME du pays, à l’exception de la Colombie-Britannique et du Québec, avant de mettre fin à sa taxe carbone. Ici, on persiste avec un mécanisme coûteux qui fait grimper le prix de l’essence pour les PME. La bourse du carbone augmente la facture d’essence des Québécois de 6,8 à 24,9 cents par litre en 2025, et de 9,5 à 35 cents par litre en 2030, selon les données du ministère de l’Environnement.
Depuis sa création, le marché du carbone a généré des milliards de dollars en revenus. Or, ces sommes sont largement redistribuées à de grandes entreprises et à des multinationales. Pendant ce temps, les PME québécoises, qui représentent la majorité du tissu économique de la province, demeurent exclues de ce système de soutien.
« Chaque litre d’essence coûte plus cher aux PME québécoises à cause de la bourse du carbone. Pendant que d’autres juridictions agissent pour soulager leurs entreprises, ici, on les pénalise. C’est assez! Le gouvernement du Québec doit agir maintenant, car plus nous attendons, plus ça coûte cher et cela mine la compétitivité de nos PME », déplore François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.
Les PME ne sont pas un portefeuille pour financer les investissements du gouvernement
Les PME québécoises, qui œuvrent déjà dans le pire environnement fiscal au pays, paient déjà des tarifs d’électricité injustes pour protéger la facture de la clientèle résidentielle. En plus de cela, elles sont les seules à payer une taxe carbone. Les PME veulent contribuer à la transition écologique, mais elles ne désirent pas payer pour les autres ou davantage que les autres.
La FCEI accueille positivement la volonté exprimée de revoir le modèle. Les PME doivent être prises en considération par le nouveau ministre de l’Environnement, Bernard Drainville, et le gouvernement du Québec doit agir rapidement pour corriger cette injustice. La FCEI demande l’abolition de la bourse du carbone, ou, à défaut, la redistribution intégrale et transparente des revenus générés aux citoyens et aux PME sous forme de remises directes.
« Les PME veulent faire partie de la solution et contribuer à la lutte contre les changements climatiques. Mais c’est assez de les faire payer pour les autres ou plus que les autres. Elles n’ont pas à porter seules le poids d’un système injuste. Il faut abolir la bourse du carbone ou redistribuer ses fonds et améliorer la gouvernance et la transparence du Fonds d’électrification et de changements climatiques, afin que ces ressources servent véritablement aux acteurs économiques qui en ont besoin », conclut François Vincent.
La FCEI invite les entrepreneurs québécois à signer dès maintenant la pétition : Contre la taxe carbone au Québec : il est temps d’agir !
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Renseignements :
Maud Larivière, conseillère principale aux relations publiques, FCEI
Cell. : 514 817-0228
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À propos de la FCEI
La FCEI (Fédération canadienne de l’entreprise indépendante) est le plus grand regroupement de PME au pays, comptant 100 000 membres dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions et 22 000 au Québec. Elle vise à augmenter les chances de succès des PME en défendant leurs intérêts auprès des gouvernements, en leur fournissant des ressources personnalisées et en leur offrant des économies exclusives. Visitez fcei.ca pour en savoir plus.