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Fiscalité

Pour près de 80 % des dirigeants de PME, la fiscalité au Québec constitue un frein majeur à leur croissance. Encore aujourd’hui, le Québec est la province ayant le taux d’imposition des PME et les taxes sur la masse salariale les plus défavorables au pays. De plus, nous sommes la seule province du pays qui bloque l’accès au taux d’impôt réduit PME pour les plus petites entreprises des secteurs de la construction et des services. Ce fardeau restreint fortement leur capacité d’investir dans la rémunération ou la formation de leurs employés, d’embaucher de nouveaux talents ou de se tourner vers l’automatisation.

1. Quelles mesures fiscales prévoyez-vous mettre en place afin de créer un environnement plus favorable pour les PME?

Coalition avenir Québec

Nous avons déjà beaucoup travaillé à créer un environnement plus favorable pour les PME.

Dans le dernier budget, nous avons rehaussé de 15M$ à 50 M$ le seuil de capital imposable donnant droit à une PME de bénéficier d’une réduction du taux d’imposition sur la première tranche du revenu de 500 000 $. La mesure donne un levier de plus aux PME afin de poursuivre leur croissance.

Le gouvernement a par ailleurs apporté des ajustements ouvrant l’accès à toutes les petites entreprises en ce qui concerne les crédits d’impôt remboursables pour les PME favorisant le maintien en emploi des travailleurs d’expérience ainsi qu’à l’égard des personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi. Les plus petites entreprises des secteurs des services et de la construction n’y avaient pas accès si elles ne rémunéraient pas 5 000 heures (moins de 3 employés à temps plein). Ces deux crédits d’impôt offrent des réductions de taxes sur la masse salariale pour aider les PME, principalement les petites, à attirer et maintenir en emploi ces catégories d’employés.

Nous avons également rehaussé la déduction pour le nouveau crédit d’impôt à l’investissement et l’innovation (C3I). Ce crédit est passé de 10 % à 20 % pour les zones à haute vitalité économique, à 30 % dans les zones à vitalité économique ordinaire, et à 40 % dans les zones à faible vitalité économique.

Nous entendons continuer de soutenir nos PME, notamment en poursuivant des initiatives d’allègement réglementaire.

Parti libéral du Québec

En matière de fiscalité pour les PME, nous proposons de revoir la déduction pour petites entreprises afin d’y assouplir les règles d’admissibilité afin qu’un maximum d’entreprises y ait accès et ainsi revenir à son objectif initial. Il s’agit d’une revendication de longue date de la FCEI que nous appuyons avec vigueur. Pour diminuer la pression des taxes sur la masse salariale, nous prévoyons également de revoir la cotisation au fonds de service de santé pour les PME afin que le taux inférieur soit disponible pour un plus grand nombre d’entreprises.

Québec solidaire

À Québec solidaire, l’économie locale est une partie fondamentale pour créer des communautés fortes. Pour stimuler la consommation locale et favoriser la mise en place d’une économie sociale et circulaire, Québec solidaire s’engage à créer une certification « Fabriqué au Québec » et une politique d’approvisionnement local. Cette politique visera à soutenir les PME régionales par la création de centres de distribution locaux facilitant la mise en marché et la distribution des biens, produits et services locaux. Ainsi, Québec solidaire se donnera comme priorité de développer et de maintenir les commerces de proximité.

Parti conservateur du Québec

Au parti conservateur du Québec, nous sommes conscients des défis et enjeux touchant les entreprises québécoises, particulièrement nos PME. C’est pourquoi nous avons mis de l’avant une plateforme économique visant à réduire le fardeau fiscal, la bureaucratie et la centralisation à outrance. Voici donc un résumé des mesures les plus intéressantes pour nos entreprises :

  1. Suspension de la taxe sur l’essence, ce qui permettra une réduction des frais de transport, livraisons et d’approvisionnement;
  2. Nous augmenterons le crédit d’impôt au prolongement de carrière des travailleurs d’expérience à hauteur de 1500 à 3000 $ pour les 60 à 64 ans et de 1650 à 5000 $ pour les 65 ans et plus;
  3. Nous diminuerons progressivement la taxe sur la masse salariale pour la ramener à l’intérieur de la moyenne canadienne.

Avec ces mesures nous sommes confiants que nos entreprises pourront être plus compétitive et augmenter leur productivité, la qualité de vie de tous les Québécois et contribuer à nous enrichir collectivement.

D’autres mesures pour la dérèglementation seront annoncées en cours de campagne et lors de la publication du cadre financier milieu septembre.

Parti Québécois

Pour nous, les PME sont les poumons économiques du Québec et on doit mettre en œuvre des mesures fiscales pour qu’elles puissent devenir la grande entreprise de demain.

En somme, nous souhaitons réformer la déduction pour la petite entreprise pour que la très petite entreprise ait un taux d’imposition de 3,2 %. Nous souhaitons que la DPE vise vraiment à favoriser la croissance des petites entreprises au Québec et qu’elle soit plus équitable.

Nous voulons également mettre fin à la culture du « racket » chez Revenu Québec. Un gouvernement du Parti Québécois assurerait un équilibre entre le rôle nécessaire de Revenu Québec et la santé des PME du Québec. Le gouvernement du Parti Québécois ordonnera aussi une révision des pénalités pour ne pas accabler les PME, mais plutôt être à leur service.

Pénurie de main-d’œuvre

La crise de la main-d’œuvre se fait particulièrement ressentir chez les dirigeants de PME, les obligeant ainsi à faire plus d’heures de travail (63 %), à refuser des contrats ou des ventes (39 %) et à reporter des projets d’entreprises (26 %). Alors que le vieillissement démographique et la faible croissance de la population en sont les principales causes, il est urgent d’aider les PME à traverser cette crise qui met en péril leur croissance, laquelle est essentielle à notre vitalité économique.

2. Sachant que le Québec est la province la plus touchée par la pénurie de main-d’œuvre, que prévoyez-vous faire pour réduire les coûts d’embauche, soutenir les PME dans leurs démarches visant à attirer et à recruter de nouveaux employés, et faire en sorte que les personnes âgées contribuent plus longtemps au marché du travail, en le rendant plus attrayant?

Coalition avenir Québec

Nous entendons agir du côté de la formation de la main-d’œuvre afin de fournir plus de main-d’œuvre dans certains secteurs jugés plus stratégiques et plus durement affectés par la rareté de main-d’œuvre. Sur quatre ans, nous entendons augmenter de 30 000, ou 35 %, le nombre de diplômés dans des cohortes de métiers stratégiques comme la soudure, l’électricité, la charpenterie, etc.

Rappelons que nous avons agi dès notre arrivée au pouvoir en investissant presque 900M$ en prolongation de carrière pour aider nos aînés ainsi que les entreprises. Ainsi, nous avons bonifié le crédit d’impôt de prolongation de carrière pour nos aînés, ce qui équivaut à une baisse d’impôts pouvant atteindre 1650 $ dans certains cas. Nous avons de même réduit l’âge de l’éligibilité à 60 ans.

Nous avons enfin coupé les charges sur les masses salariales pour les entreprises qui embauchent des aînés, jusqu’à 75 % pour les employés âgés de 65 ans ou plus, ce qui peut équivaloir à près de 2 000 $ de moins en taxes salariales par employé.

Parti libéral du Québec

Contrairement au gouvernement actuel, nous ne croyons pas que la pénurie de main-d’œuvre soit une bonne chose pour nos PME et notre économie. En fait, uniquement dans le secteur manufacturier entre 2019 et 2021, ce sont 18 G$ de pertes de contrats ou de renonciations à des occasions d’affaires qui sont attribuables à la pénurie de main-d’œuvre. C’est la vitalité de l’ensemble des régions du Québec qui écope de cette situation et pour le Parti libéral du Québec, il est clair que la lutte contre la pénurie de main-d’œuvre est notre plus grand défi économique.

Pour combattre ce phénomène, nous proposons un important panier de mesures à mettre en place pour atténuer la pression subie par les entreprises.

Nous souhaitons faire en sorte que les travailleurs expérimentés demeurent plus longtemps sur le marché du travail en doublant l’exemption d’impôt pour les personnes de 65 ans et plus pour la faire passer à 30 000 $. De plus, nous souhaitons permettre aux travailleurs de 62 ans et plus, d’être en mesure de profiter d’une exemption de cotisations au Régime de rentes du Québec.

Québec solidaire

Pour offrir un salaire décent à toutes les personnes à bas salaire, Québec solidaire s’engage à hausser le salaire minimum à 18 $ / h dès son arrivée au pouvoir pour ensuite l’augmenter de manière à ce qu’il permette aux personnes à bas salaire de sortir de la pauvreté. Nous nous engageons également à fournir de l’aide financière aux PME et aux organismes communautaires avec les revenus additionnels que cette mesure engendrera à travers l’impôt.

Nous souhaitons également augmenter les seuils d’immigration, pour leur permettre de s’enraciner au Québec et d’y contribuer à leur façon. Nos cibles sont de 60 000 à 80 000, tout en déployant les ressources nécessaires pour plus de logements, de places stables en cours de francisation, de places en CPE et plusieurs autres services publics en santé, services sociaux et en éducation.

Parti conservateur du Québec

Augmenter la participation de nos aînés dans notre société via le travail doit être une priorité pour n’importe quel gouvernement désireux d’aider à lutter contre la pénurie de main-d’œuvre.

C’est pourquoi nous allons augmenter le crédit d’impôt au prolongement de carrière des travailleurs d’expérience à hauteur de 1500 à 3000$ pour les 60 à 64 ans et de 1650 à 5000$ pour les 65 ans et plus. Ce crédit d’impôt sera remboursable.

Pour la réduction des coûts d’embauche, nous allons graduellement abaisser la taxe sur la masse salariale à la moyenne canadienne et nous espérons qu’en réduisant les embauches dans la fonction publique, que la pénurie sera moins importante.

De plus, en réduisant la pénurie de place en garderies, plusieurs femmes, forcée de demeurer à la maison pourront faire le choix de retourner travailler, ce qui aidera aussi à réduire la pénurie à moyen terme.

Parti Québécois

Le Parti Québécois s’engage à donner un rabais d’imposition de 15 % sur les derniers 35 000 $ déclarés en revenus, sans pénalité sur les rentes et les pensions, jusqu’à un revenu annuel maximal de 80 000 $. Concrètement, ça veut dire que les personnes de 60 ans et plus qui font 50 000 $ et moins ne paieront pas d’impôt, alors que celles gagnant de 50 000 $ à 80 000 $ profiteront d’un incitatif important pour rester au travail ou y revenir, si elles le souhaitent. Nous estimons que cette mesure sera à coût nul deux ans après sa mise en œuvre, grâce à l’augmentation projetée de la productivité des entreprises, aux surplus que l’État pourra aller chercher par le biais de l’impôt des sociétés, et à la hausse des taxes perçues sur la consommation. À moyen, long terme, on parle d’une mesure qui sera carrément rentable pour l’État québécois.

Nous souhaitons par ailleurs atteindre la cible de 50 % du taux d’emploi chez les 60-69 ans d’ici 2030. C’est une cible ambitieuse, mais nous considérons notre mesure très attrayante pour les travailleurs expérimentés et sommes confiants qu’ils répondront présents pour contribuer à l’effort contre la pénurie de main-d'œuvre. À terme, on estime qu’il y aurait plus de 150 000 personnes expérimentées de plus sur le marché du travail d’ici 2030.

3. Alors que le manque de main-d’œuvre engendre une hausse des heures travaillées chez 3 PME sur 5, quel est votre plan pour aider les dirigeants qui souhaitent profiter des programmes offerts en matière de recrutement, de formation et d’automatisation?

Coalition avenir Québec

Nous entendons continuer de tabler sur les programmes du MEI et d’Investissement Québec, afin de permettre aux entreprises de gagner en productivité.

Le programme Audit Industrie 4.0 du ministère de l’Économie offre notamment une subvention qui permet de réaliser un diagnostic et un plan numérique.

La solution financière productivité d’Investissement Québec offre aussi des prêts qui peuvent aller jusqu’à 100% d’un projet innovant.

Nous voulons aussi accentuer le rôle du Centre de recherche industriel du Québec (CRIQ), désormais sous Investissement Québec, afin qu’il prenne charge de plus de projets et augmente également son référencement vers des organismes-conseils. Il s’agit ici de mieux conseiller les PME sur ce qu’elles peuvent faire pour améliorer leur productivité.

Du côté de la formation, nous entendons maintenir nos programmes incitatifs à la qualification et la requalification de la main-d’œuvre. Le MTESS offre des programmes de réinsertion à l’emploi aux personnes sur l’aide sociale ou sur l’assurance chômage. Ces prestations peuvent atteindre jusqu’à 475 $. Il offre aussi le programme favorisant l’apprentissage en milieu de travail, qui vise à permettre au personnel d’entreprises de s’adapter aux changements technologiques et opérationnels.

Nous avons également augmenté de plus de 400 % les investissements dans les programmes de formations courtes en alternance travail-études dans les dernières années. Ces programmes permettent d’amener rapidement des travailleurs dans les secteurs en demande.

Nous avons amélioré le soutien du MTESS à la formation des employés dans le cadre de projets d’augmentation de la productivité des entreprises. Le taux de subvention pour ces formations est maintenant de 85 %.

Enfin, nous avons annoncé que nous augmenterions de 35 % le nombre de diplômés dans des formations professionnelles stratégiques comme la soudure et l’électricité.

Parti libéral du Québec

Nous allons renforcer les efforts de numérisation, d’automatisation et de transition verte des entreprises, notamment dans les entreprises manufacturières et les entreprises de service, pour assurer une plus grande flexibilité, particulièrement pour celles qui produisent des biens sur mesure.

Nous poursuivons aussi les efforts de requalification des travailleurs vers les secteurs où la demande est la plus forte.

L’économie québécoise ne peut pas se passer de la contribution des jeunes parents qui souhaitent effectuer un retour sur le marché du travail. Ces dernières années, de trop nombreuses histoires de parents dans l’incapacité de retourner en emploi, car ils ne parviennent pas à obtenir une place en service de garde, ont défrayé la manchette. Il est temps de mettre fin à cette situation déplorable. Le Parti libéral du Québec va donc créer 15 000 places supplémentaires en services de garde éducatifs. Nous convertirons aussi 67 000 places non subventionnées afin que le réseau soit entièrement subventionné. Nous maintiendrons la contribution réduite à 8,70 $ par jour, indexée annuellement comme c’est actuellement le cas.

Québec solidaire

Québec solidaire souhaite accompagner les PME à travers les étapes administratives auxquelles elles doivent faire face actuellement.

Parti conservateur du Québec

Pour le parti conservateur du Québec, l’immigration n’est pas une solution viable pour contrer le vieillissement de la population et le manque de travailleurs. Il faut principalement hausser notre productivité par heure travaillée.

Ça passe par un accès plus facile au capital requis pour faire ces investissements, une réduction du fardeau fiscal et administratif, mais aussi par une réduction de la taille de la fonction publique et une réduction drastique de la quantité de travailleurs embauchés par l’État en compétition avec le secteur privé pour une ressource de plus en plus précieuse : la main-d’œuvre.

Parti Québécois

Nous souhaitons aider les PME à se numériser et à s’automatiser. La transition numérique et la robotisation ont surtout été l’affaire des grandes entreprises, et les PME manquent de ressources pour aller de l’avant. Or, c’est précisément dans la petite entreprise que ces mesures peuvent avoir un effet. En atténuant les procédés répétitifs, on peut relocaliser un employé vers d’autres tâches; une PME ne comptant que 5 ou 6 employés y verra un avantage certain.

4. Pour répondre aux besoins du marché du travail, et plus précisément à ceux des PME, quelles sont vos orientations en matière d’accueil, d’intégration et de régionalisation des personnes immigrantes?

Coalition avenir Québec

Nous avons récemment déposé un plan d’action ministériel qui vise à augmenter les volumes d’immigration en région et à faciliter l’intégration des immigrants en français au Québec. (Plan d’action ministériel sur la régionalisation de l’immigration | Gouvernement du Québec (quebec.ca))

Le Plan permettra d'atteindre une meilleure répartition régionale de l'immigration afin que les personnes immigrantes contribuent au développement social, économique et culturel, tout en assurant la croissance démographique de l'ensemble du Québec.

Nous visons notamment à inciter les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux à agir de façon concertée afin que l'immigration puisse contribuer à la vitalité des territoires. Les acteurs de l'État, de la société civile et du marché du travail seront mobilisés afin de coordonner leurs efforts pour relever les défis qui sont liés à l'établissement durable des personnes immigrantes en région.

Parti libéral du Québec

Pour le Parti libéral du Québec, l’immigration est l’un des moyens pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre. En raison de la décroissance de la population active attendue au cours des prochaines années, il nous faut, plus que jamais, la considérer à sa juste valeur, soit comme étant créatrice de richesse. Le temps n’est plus à la démagogie ou à la division sur cet enjeu : nous devons être réalistes et nous ouvrir à la nécessité d’une immigration plus efficace et en phase avec nos besoins.

C’est pourquoi nous souhaitons permettre à 70 000 personnes immigrantes de venir s’établir au Québec en 2023, afin de contribuer à notre développement économique, social et culturel. Nous conclurons des ententes avec l’ensemble des régions du Québec afin qu’elles puissent déterminer leurs propres besoins d’immigration et tenir compte de leur capacité d’accueil, d’une part, mais aussi de leurs besoins en main-d’œuvre dans tous les secteurs économiques. Des efforts additionnels seront aussi consentis afin de favoriser la régionalisation de l’immigration afin que tous puissent bénéficier de cet apport de talents. Nous bonifierons les investissements consentis en matière de francisation, notamment en favorisant le développement d’initiatives de francisation en milieu de travail. De plus, nous analyserons la possibilité de moduler les exigences linguistiques afin d’accélérer l’obtention d’un CSQ lorsque la région dans laquelle compte s’établir le candidat immigrant est située à l’extérieur de la région métropolitaine, tout en offrant un parcours personnalisé de francisation à celui-ci.

De même, nous revendiquons le plein contrôle du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) afin de diminuer les délais de traitement auxquels font face nos entreprises qui ont recours à ce programme et nous comptons favoriser l’accès à la résidence permanente pour les travailleurs issus de ce programme.

Québec solidaire

Québec solidaire s’engage aux points suivants :

  • 370 millions $ par année d’argent neuf en immigration;
  • Création de Carrefours d’accueil en immigration dans chaque région;
  • Mise en place d’une voie rapide vers l’immigration permanente en région;
  • Investissement en francisation, particulièrement en milieu de travail;
  • Création de « Billets culture » de 200 $ par personne pour donner accès à la culture québécoise.

Parti conservateur du Québec

Notre vision entourant l’immigration est qu’il faut prioriser une immigration s’intégrant facilement au Québec : éducation, culture, langue, etc. Toutefois, l’intégration passe bien souvent par le travail.

Nous serons donc très actifs à la francisation des nouveaux arrivants et nous offrirons des formations sur mesure pour les entreprises avec des travailleurs étrangers. Nous avons comme ambition d’obtenir à terme, les plein pouvoir en immigration au Québec en rouvrant l’accord sur l’immigration entre le Canada et le Québec.

Parti Québécois

Le Parti Québécois entend abaisser les seuils d’immigration économique à 35 000 par année, dans l’objectif de renverser le déclin de la langue française que connaît actuellement le Québec. Comme l'ont démontré plusieurs économistes à l’international ainsi que Pierre Fortin, ici au Québec, l’immigration n’est pas une solution macroéconomique efficace pour contrer la pénurie de main-d'œuvre. Il faut voir l’immigrant non seulement comme une force de travail, mais aussi comme un consommateur, un contribuable et un citoyen qui a besoin de services. C’est pour ces raisons que nous donnons la priorité aux travailleurs expérimentés : ils sont disponibles en nombre considérable et grandissant, ne nécessitent quasiment aucune formation et ne demandent pas plus de services qu’actuellement.

Ceci dit, l’immigration est un outil pour contrer la pénurie de main-d'œuvre dans la mesure où elle cible des emplois spécifiques et spécialisés que notre bassin de main-d'œuvre ne peut pourvoir. Or, tout ceci est possible avec des seuils comme celui que nous proposons.

Il est important de souligner que notre proposition ne touche pas les travailleurs étrangers temporaires ni l’immigration humanitaire (comme la réunification familiale et les demandeurs d’asile).

Ensuite, le gouvernement du Québec ne possède pas de portrait fidèle et en temps réel des besoins précis de main-d’œuvre actuels et futurs des employeurs. Pour y remédier, la déclaration de revenus des sociétés sera modifiée afin de permettre aux entreprises qui le désirent de déclarer le nombre et les types de postes à combler dans leur entreprise, ainsi que les qualifications recherchées.

Finalement, nous avons l’objectif ambitieux de régionaliser 50 % de l’immigration économique dans un premier mandat, ainsi que de régionaliser et de sectoriser les permis de travail des TET.

Paperasse et réglementation

Avec la crise de la main-d’œuvre qui sévit durement dans toutes les régions du Québec, 87 % des chefs de PME estiment que la lourdeur du fardeau administratif et réglementaire actuelle est une source de stress supplémentaire énorme. Jusqu’à maintenant, le Québec a bien fait en matière de réduction de la paperasse. Il faut continuer en ce sens et en faire plus. Par exemple, le gouvernement pourrait adopter une loi-cadre en matière d’allègement réglementaire en s’inspirant de la Politique gouvernementale sur l’allègement réglementaire et administratif. Aussi, le Québec pourrait « faire le ménage » dans les régimes chapeautés par la Loi sur les décrets de convention collective (LDCC), qui a été adoptée il y a plus de 80 ans, et régis par des comités paritaires. Ceux-ci en plus d’imposer une lourde paperasserie, engendrent des taxes sur la masse salariale supplémentaires aux PME visées. Constituant un frein majeur au développement et à l’essor des PME, il est urgent d’appuyer sur l’accélérateur en matière de réduction de la paperasse.

5. Quelles mesures comptez-vous instaurer pour réduire les formalités administratives et réglementaires?

Coalition avenir Québec

Nous avons adopté un plan d’action gouvernemental en matière d’allègement réglementaire et administratif qui comporte trois objectifs à l’égard du fardeau administratif : réduire de 10% le nombre de formalités administratives, de 15 % leur volume et de 20 % leur coût.

Au printemps 2022, nous avons modifié la règle du « un pour un » qui stipule qu’un ministère ou un organisme qui propose une nouvelle formalité administrative doit en contrepartie proposer d’abolir une formalité existante dont le coût pour les entreprises est équivalent à celle qui est proposée. Auparavant, il était possible d’adopter la nouvelle formalité et de remettre à plus tard l’abolition d’une formalité existante. Désormais la nouvelle formalité ne peut entrer en vigueur avant l’abolition de l’existante.

Dans le prochain mandat, nous entendons accorder une attention particulière au fardeau administratif et souhaitons accélérer l’allègement administratif afin d’aider davantage les PME.

Parti libéral du Québec

Alors que les entreprises manquent de main-d’œuvre, notamment de personnel administratif, il est important de s’attaquer réellement à la question du fardeau administratif des entreprises, particulièrement des PME.

Des efforts ont été faits et nous avions mis en place un plan d’action à cet effet, bien que l’élan a été freiné au cours des dernières années. Encore aujourd’hui, trop souvent, des ministères mettent de l’avant des règlements qui se chevauchent, pire, se contredisent. Il faut mettre fin à cette lourdeur. Pour y arriver, le temps est venu d’adopter une loi sur l’allègement réglementaire.

Cette loi se consacrera au concept du « 1 pour 1 » comme objectif minimal de réduction du fardeau des entreprises. Selon ce principe, chaque nouvelle formalité administrative doit, au même moment, être accompagnée de l’abolition d’une autre formalité administrative existante dont le coût pour les entreprises est équivalent. La loi prévoira aussi un véritable processus de reddition de comptes pour les ministères et les organismes. Elle visera aussi à encadrer la paperasse demandée aux entreprises lors de demandes d’aides financières et de participation à des programmes.

Québec solidaire

Québec solidaire souhaite notamment faciliter l’immigration au Québec. Nous souhaitons également offrir de meilleurs services publics, tels que des soins dentaires et des soins psychologiques, des frais qui sont souvent payés au privé ou à des compagnies d’assurances.

Parti conservateur du Québec

Nous n’avons pas de mesures concrètes annoncées à ce sujet, mais plutôt une philosophie politique s’alignant vers une réduction globale du fardeau fiscal et administratif. Nous serons évidemment à l’écoute des entrepreneurs à ce sujet et nous ferons notre possible pour rendre nos entreprises plus compétitives et rendre l’entrepreneuriat plus attrayant.

Nous prévoyons faire des annonces en septembre pour des mesures de dérèglementation, ce qui peut être une contribution pour diminuer la lourdeur administrative.

Parti Québécois

Nous souhaitons coordonner des actions très agressives doublées d’objectifs concrets pour réduire le fardeau réglementaire des PME. Premièrement, nous souhaitons instaurer la règle du « une fois suffit », qui sera généralisée à toute la machine gouvernementale. Cela signifie qu’une entreprise n’aura à fournir la même information qu’une seule fois. Trop souvent, nos entrepreneurs perdent du temps à répéter les mêmes renseignements aux organismes gouvernementaux. Avec nous, ce sera terminé.

Nous voulons également dépêcher des ressources humaines afin qu’elles approchent les entreprises pour leur offrir de l’accompagnement dans leurs démarches administratives et qu’elles les informent à propos des différents programmes auxquels elles ont droit.

Finalement, on le sait, c’est au début de l’aventure entrepreneuriale que le fouillis administratif est le plus grand. C’est pourquoi, sans imposer de recette unique, nous nous assurerons que des organismes d’accompagnement locaux soutiendront nos entrepreneurs dans l’élaboration de leur plan d’affaires, la recherche de financement et l’intégration des meilleures pratiques de gestion.

Inflation

Alors que l’inflation atteint son plus haut niveau depuis 30 ans, elle se hisse également à la première place des préoccupations des PME, ajoutant une pression négative pour 85 % d’entre elles. Cette hausse historique des coûts et des services ne fait qu’exacerber la précarité financière dans laquelle sont plongées la plupart des PME.

6. Quelles mesures prévoyez-vous mettre en place pour réduire la pression de l’augmentation importante des coûts sur les PME?

Coalition avenir Québec

L’augmentation des coûts des entreprises résulte actuellement en bonne partie d’un contexte géopolitique et pandémique mondial qui a fait grimper le prix des intrants. Elle résulte également d’un phénomène démographique qui crée une rareté de main-d’œuvre. Les poussées inflationnistes liées au contexte géopolitique et pandémique finiront par s’atténuer, mais celles liées à la structure démographique devraient cependant persister.

Nous entendons augmenter l’incitation au travail chez les retraités et accentuer les efforts entrepris pour aider nos entreprises à investir en numérisation et robotisation afin d’augmenter la productivité.

Nous entendons également investir davantage pour mieux qualifier et requalifier notre main-d’œuvre.

Parti libéral du Québec

La hausse de l’inflation n’épargne pas les entreprises, ajoutant une pression importante sur celles-ci. Pour réduire la pression inflationniste sur les entreprises, il faut agir pour régulariser, du moins en partie, les chaînes d’approvisionnement. Or, le principal obstacle à cet effet est la pénurie de main-d’œuvre. C’est pourquoi nous allons nous y attaquer de front.

Québec solidaire

Québec solidaire créera une forte demande de produits locaux, notamment avec une politique d’approvisionnement local du gouvernement du Québec.

Parti conservateur du Québec

Nous avons prévu suspendre la taxe sur l’essence, ce qui aidera grandement à réduire les coûts de transports, d’approvisionnement et permettra aux entreprises de mieux se démarquer dans la nouvelle tendance de livraison à domicile.

De plus, nous espérons que les baisses d’impôts sur les particuliers permettront aux employés de souffler sans devoir constamment se tourner vers leurs employeurs pour une hausse de salaire.

À plus long terme, nous allons diminuer la taxe sur la marge salariale pour la remettre dans la moyenne canadienne.

Parti Québécois

D’emblée, nous croyons que la diminution de la pression fiscale dont il a été question ci-dessus aidera grandement les entreprises à faire face aux aléas de la poussée inflationniste.

Ensuite, nous aiderons les consommateurs à l’aide d’une allocation pouvoir d’achat large et importante. Concrètement, les citoyens ayant des revenus de moins de 50 000 $ par année recevront une allocation de 1200 $, et ceux qui gagnent entre 50 000 $ et 80 000 $ auront droit à 750 $. Cette allocation permettra de relancer la consommation de biens et de services, ce qui bénéficiera aux PME du Québec.

7. Selon vous quels sont les meilleurs moyens d’assurer un plus grand contrôle des tarifs d’électricité d’Hydro-Québec et du rôle joué par la Régie de l’énergie?

Coalition avenir Québec

Avec le projet de loi 34, nous avons choisi de faire évoluer les tarifs au rythme de l'inflation, afin de donner plus de prévisibilité aux Québécois. Nous sommes toujours confiants que cette approche est la bonne, la hausse des tarifs étant historiquement proche de l'inflation.

Cependant, face à une inflation actuellement hors-norme, il est désormais nécessaire de plafonner la hausse des tarifs à 3 %, le temps que la crise inflationniste se résorbe. C’est ce que nous avons annoncé : limiter à 3 % ou moins toutes les hausses de tarifs gouvernementaux au cours du prochain mandat. Cette mesure permettra aux Québécois d’économiser près de 2,2 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années.

S’ils choisissent de reporter la Coalition avenir Québec au pouvoir, les Québécois pourront donc s’attendre à éviter une hausse brutale de leur facture lorsque viendra le temps de payer leur électricité, leur permis de conduire, leur immatriculation, leurs tarifs de garderies et leurs droits de scolarité, entre autres.

Parti libéral du Québec

En ce qui concerne le contrôle des tarifs d’électricité d’Hydro-Québec, nous souhaitons remettre en place un mécanisme indépendant de détermination des tarifs, plutôt que de les rattacher à l’inflation comme l’a fait le gouvernement actuel en ignorant les nombreuses mises en garde à ce sujet.

Québec solidaire

Québec solidaire souhaite geler les tarifs hydroélectriques pour aider les familles à traverser les temps difficiles dus à l’inflation.

Parti conservateur du Québec

Nous en revenons souvent à la transparence et à l’indépendance dans notre discours. Comme avec la santé publique, nous croyons qu’il est important dans une société démocratique que des contres-poids indépendants existent.

Il faut donc dépolitiser la Régie de l’énergie, mais aussi Hydro-Québec. Terminé les subventions déguisées pour acheter des votes en payant une fortune pour de l’énergie éolienne peu efficace, le rôle d’Hydro-Québec est de produire, distribuer de l’électricité sur tout le territoire au plus bas prix. Pas de servir d’outil politique pour le parti au pouvoir.

Parti Québécois

Nous souhaitons geler les tarifs d’Hydro-Québec pour que tous les Québécois puissent faire face à la crise inflationniste. On ne peut pas demander aux Québécois et aux entreprises de dépenser plus dans les tarifs d’électricité en temps d’inflation. On peut encore moins moduler ces derniers en fonction de la hausse du coût de la vie. C’est une mesure que nous jugeons incohérente.

Achat local

Pour 3 PME sur 10, l’achat local a joué un rôle pivot dans leur survie pendant la pandémie. Toutefois, avec l’inflation galopante qui sévit actuellement, plusieurs consommateurs se tournent vers les géants pour acheter à moindre coût. Par ailleurs, 36 % de PME québécoises affirment avoir vendu des biens ou des services à un ou plusieurs organismes publics au cours des cinq dernières années. Le Québec a tout à gagner d’augmenter cette proportion.

8. Quelles mesures mettrez-vous en place pour encourager l’achat local et aider les PME à accéder aux contrats publics?

Coalition avenir Québec

Nous sommes actifs sur quelques fronts et l’achat local est une thématique que l’on a à cœur en raison de son effet économique boomerang.

Une approche auprès du consommateur
Nous avons lancé un projet de certification des produits du Québec. Il y a 3 concepts : Produit du Québec, Fabriqué au Québec et Conçu au Québec.

Du moment qu’un produit a cette certification, il y a un important incitatif à l’achat pour le consommateur québécois. Cela veut dire plus de revenus pour les entrepreneurs québécois.

Il a beaucoup été question du Panier bleu, le site internet de référencement des détaillants québécois. Avec le concours de Desjardins, du Fonds de solidarité et de Lightspeed, nous allons amener la plateforme à un niveau transactionnel au cours de l’automne. Il offrira aux entreprises d’ici une vitrine exceptionnelle, ce qui leur permettra de se faire connaître et ainsi d’augmenter leurs ventes.

Les petites entreprises n’ont souvent pas les moyens d’investir dans un site transactionnel et n’auraient pas assez d’achalandage pour en faire un plan d’affaires. Le Panier bleu leur offrira ce levier.

Une approche auprès des entreprises
Chez Investissement Québec, depuis février 2020, il y a un ambassadeur de l’approvisionnement québécois, chargé d’intervenir directement auprès des entreprises québécoises en contribuant notamment au maillage d’entreprises et à leur référencement. Ça aussi ça veut dire plus de ventes pour les entreprises québécoises.

Une nouvelle approche au gouvernement
La présidente du Conseil du Trésor a lancé une nouvelle politique d’approvisionnement local. Il nous faut respecter les ententes internationales, ce qui limite notre liberté d’action. Mais pour les plus petits contrats, sous certains seuils, nous allons tenter de favoriser les entreprises québécoises. En santé et en éducation, par exemple, pour des contrats de moins de 121 200 $, nous sommes libres de faire ce que l’on veut. Ce sont des contrats pour de petites entreprises.

Quand il s’agit de contrats plus importants, nous souhaitons faire intervenir de nouveaux critères, comme les critères environnementaux (la distance de livraison par exemple). Un tel critère améliore le bilan CO2 de la planète et profite aux entreprises d’ici.

Dans l’acquisition de biens, les entreprises d’ici obtiennent 38 % des contrats d’acquisition, nous souhaitons hausser cela à 50 %. À terme, c’est 530 M$ par année de plus dans les coffres d’entreprises québécoises.

Parti libéral du Québec

L’achat local est effectivement une façon importante pour soutenir la croissance de nos entreprises. C’est pourquoi nous souhaitons faire en sorte que les entreprises du Québec aient plus facilement accès aux marchés publics, et ce sans pour autant faire en sorte de réduire leur capacité d’exporter leurs produits sur les marchés étrangers. Il s’agit d’un équilibre possible à atteindre.

La solution, favoriser l’approvisionnement en circuit court; favoriser les entreprises qui ont un bilan carbone sobre, ce qui avantage les entreprises québécoises, notamment grâce à l’hydroélectricité; améliorer la détermination des besoins permettant notamment de mieux cibler les besoins, mais aussi les meilleurs fournisseurs et réduire, lorsque judicieux, le recours aux appels d’offres publics en favorisant des appels d’offres ciblés.

Québec solidaire

Pour nourrir les Québécoises et les Québécois avec des aliments sains, abordables et locaux, Québec solidaire s’engage à bonifier les programmes de soutien à une agriculture biologique et écologique de proximité. Pour cela, nous mettrons en place une politique d’achat alimentaire local dans le secteur public, incluant une cible de 70 % d’aliments locaux et de 50% de repas d’origine végétale.

Il faut donc doter le Québec d’une vraie politique nationale d’achat local.

Québec solidaire avait fait une proposition au printemps dernier afin de stimuler l’achat local dans le contexte de la relance économique. La politique alors proposée reposait sur quatre grands paliers :

  • Remplacer 40% des achats faits hors Québec par les institutions et ministères par des achats locaux d’ici 4 ans en mettant les bouchées doubles dès maintenant;
  • Remplir à 50% d’aliments québécois les assiettes servies dans les services alimentaires des institutions publiques;
  • Envoyer une directive claire aux ministères et aux institutions publiques visant à favoriser l’approvisionnement local et régional;
  • Introduire une certification « Fabriqué au Québec », à l’image de la certification « Aliments du Québec ».

Parti conservateur du Québec

À l’heure actuelle, nous n’avons pas de propositions sur ce sujet. Notre espoir étant qu’en donnant à nos entreprises un environnement fiscal et réglementaire plus sain et plus simple, elles seront en mesure d’être plus compétitives sur les appels d’offres des contrats publics.

Cependant, nous avons l’intention de rendre plus facile l’accès au capital financier au Québec via diverses réformes et allègements fiscaux.

Par exemple, instaurer un crédit d’impôt remboursable de 30% des frais éligibles liés à un premier appel public à l’épargne d’une société québécoise. Les frais éligibles seraient limités à 15% du montant de l’émission d’actions ou 5 000 000 $ (le montant le plus bas).

Instaurer un crédit d’impôt remboursable de 50 % (jusqu’à un maximum de 350 000 $ annuellement) pour aider les entreprises nouvellement inscrites en bourse à couvrir leurs dépenses reliées à la conformité durant les cinq premières années suivant leur premier appel public à l’épargne.
En facilitant l’accès au capital financier, nous espérons permettre à nos entreprises une plus grande marge de manœuvre et augmenter la capacité des PME à croître plus rapidement.

Parti Québécois

Nous croyons que le projet de loi sur l’achat local du gouvernement était nettement insuffisant. Nous nous engageons à le revoir pour en faire une loi qui a beaucoup plus de mordant, entre autres en revoyant la règle du plus bas soumissionnaire pour y intégrer des impératifs d’achat local. Nous souhaitons aussi mettre en place un facteur de proportionnalité avec nos partenaires internationaux.

Endettement des entreprises

9. Quel est votre plan pour la reprise économique postpandémique?

Coalition avenir Québec

Il repose sur plusieurs initiatives. Nous voulons notamment :

  • Développer les filières d’avenir, entre autres celles de la batterie, des sciences de la vie et de l’aérospatial. Il s’y crée beaucoup de richesse.
  • Poursuivre, grâce à Investissement Québec et à nos délégations internationales, l’amélioration de l’accompagnement de nos entreprises sur les marchés mondiaux afin de continuer à augmenter nos exportations. Les exportations sont un important levier économique pour le PIB;
  • Aider à solutionner les difficultés de main-d’œuvre des entreprises en incitant les retraités à revenir sur le marché du travail, en qualifiant et requalifiant plus de main- d’œuvre dans des secteurs stratégiques. Une population mieux formée et qui reste active crée davantage de richesse;
  • Réduire le poids de la fiscalité des sociétés et des particuliers afin de stimuler l’investissement et la consommation;
  • Développer plus de capacités énergétiques pour répondre aux besoins énergétiques de nos entreprises et aux besoins de décarbonation de notre environnement;
  • Accroître la R&D dans les entreprises en mettant en œuvre la nouvelle stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation et implantant des zones et des centres d’innovation. Des produits et des procédés novateurs sont créateurs de beaucoup de richesse;
  • Continuer de stimuler l’achat québécois pour donner de l’élan à une boucle de retombées économiques.

Parti libéral du Québec

Dès le début de la pandémie nous avons identifié l’endettement des entreprises comme étant un enjeu qui aurait un impact néfaste lors de la reprise, et c’est pourquoi nous étions davantage favorables à l’aide directe aux entreprises plutôt qu’aux prêts. Ce n’est pas la décision qui a été prise, du moins pas entièrement et nos entreprises en font les frais actuellement.

Les aides financières mises en place par le gouvernement du Québec durant la pandémie doivent être remboursées sur une période de trois ans. Compte tenu des difficultés actuelles, de la hausse de l’inflation et des coûts de production, nous proposons de prévoir plus de flexibilité pour le remboursement des prêts accordés dans le cadre de ces programmes d’aides. Automatiquement, ce délai passerait de trois à cinq ans. Un délai plus long pourra être accordé aux entreprises qui le demandent et qui le justifient en fonction du secteur d’activité dans lequel elles évoluent, de la région où elles se trouvent et de leur taille. Le moindre que l’état puisse faire pour réduire la pression est d’étendre le remboursement afin d’assurer que la pression demeure supportable pour les entrepreneurs.

De plus, la reprise économique postpandémique est intimement liée à la question de la main-d’œuvre. En s’y attaquant avec vigueur, le Parti libéral du Québec favorisera l’essor de nos entreprises en leur donnant un environnement dans lequel toute leur créativité, leur ardeur et leur savoir-faire pourront s’exprimer.

Québec solidaire

Avec un ralentissement économique à l’horizon, Québec solidaire considère qu’il faut suivre les recommandations des économistes de renom et prévoir une augmentation des dépenses publiques pour une relance économique. Les périodes de récession sont mieux affrontées avec un plan adéquat de relance économique. Québec solidaire prévoit notamment de grands chantiers de transport en commun et créer plus d’emplois dans les services publics.

Parti conservateur du Québec

Tout d’abord, il faut remettre de l’argent dans les poches des Québécois, il faut réduire l’impôt, suspendre la taxe sur l’essence et rassurer les Québécois qu’il n’y aura plus de fermeture des commerces, plus de passeport vaccinal et autres mesures qui ont coûté une fortune à nos entreprises.

Notre plan inclut ces propositions : réduire le rôle quasi omniprésent de l’État dans notre vie et dans l’économie, faciliter la vie des entrepreneurs et des travailleurs en diminuant les réglementations inutiles et coûteuses et enfin, assurer un climat d’affaire et d’investissement positif permettant à nos entreprises d’être plus prospère, productive et d’exporter notre savoir et nos compétences.

Il faudra réduire le déficit de productivité de nos entreprises, s’attaquer à la pénurie de main-d’œuvre avec une approche de collaboration, d’écoute et d’action concertées. Terminé l’époque où vous apprenez que votre permis dans le domaine du gaz et du pétrole est révoqué du jour au lendemain, terminé l’époque où vous devez vous battre pour la main-d’œuvre contre le gouvernement du Québec.

Parti Québécois

La prudence est de mise, pour nous. Si nous n’agissons pas avec responsabilité en ce qui a trait aux finances publiques, nous n’aurons pas les moyens de faire face à l’instabilité économique grandissante.

Cela dit, la reprise post pandémique est une occasion de marquer les prochaines années et de prendre les virages nécessaires pour les Québécois. Nous parlons ici bien sûr de la transition juste et verte, ainsi que d’une saine démondialisation. En protégeant nos chaînes d'approvisionnement, en les relocalisant au maximum et en activant le virage écologique, nous croyons que la reprise pourra être meilleure pour nos entreprises.

En conclusion

10. Aimeriez-vous ajouter quelques mots pour les dirigeants de PME?

Coalition avenir Québec

Les PME sont l’épine dorsale de l’économie québécoise. Sans ses milliers d’entrepreneurs, le Québec ne serait pas ce qu’il est. C’est grâce à ces femmes et ces hommes qui s’investissent pour créer de la richesse que nous pouvons payer nos services sociaux et notre filet de protection social.

Nous souhaitons continuer de travailler avec vous pour permettre à notre collectivité de s’enrichir financièrement et socialement.

Vous êtes nos premiers partenaires et les catalyseurs économiques du Québec. Sans votre prospérité, notre fierté manque de moyens.

Cordialement,

L’équipe de la Coalition avenir Québec

Parti libéral du Québec

Les entreprises québécoises, en particulier nos PMEs sont au cœur du tissu économique du Québec et sans leur apport, toute croissance économique est impossible. Le rôle du gouvernement est de s’assurer de les appuyer dans leur rôle de créatrices de richesse et de s’assurer qu’elles n’aient pas de bâtons inutiles dans les roues. Le Parti libéral du Québec a toujours été un allié du milieu entrepreneurial et du monde des affaires et cette longue tradition se perpétue aujourd’hui. Nous sommes résolument aux côtés de nos entreprises, afin de les appuyer face aux défis présents et futurs.

Nous vous remercions de l’intérêt porté à notre vision et nous vous assurons que les enjeux que vous soulevez seront étudiés avec intérêt afin de présenter aux Québécoises et aux Québécois un plan qui rassemble et répond au besoin de toutes et de tous.

Nous vous prions d’agréer nos plus cordiales salutations.

L’équipe libérale

Québec solidaire

À Québec solidaire, nous sommes d’avis que les PME sont le cœur de l’économie au Québec. Il est primordial pour nous d’assurer un accès diversifié et local aux PME dans toutes les communautés du Québec. Nous vous remercions pour votre dévouement et votre contribution à l’échelle québécoise.

Cordialement,

L’équipe de Québec solidaire

Parti conservateur du Québec

Pour commencer, nous aimerions remercier nos entrepreneurs d’avoir tenu le fort pendant les deux dernières années. Le gouvernement du Québec s’est fié sur votre capacité d’adaptation sans se soucier de vos besoins et de vos contraintes.

J’aimerais aussi souligner le travail de ceux qui n’ont pas pu survivre aux mesures du gouvernement et qui ont dû vivre de l’anxiété, de l’insécurité et de la frustration face à cette situation. Nous vous comprenons, nous sommes avec vous.

C’est pourquoi notre parti sera votre allié naturel dans l’arène politique. Pas seulement en campagne électorale, mais continuellement. Nous serons à l’écoute de vos demandes et de vos besoins, nous ferons notre possible pour vous faciliter la vie, car nous savons que des PME québécoises plus riches, c’est un Québec plus riche. Nous savons qu’une nation d’entrepreneurs est plus vivante, plus ambitieuse et plus vigoureuse qu’une nation de bureaucrates et de fonctionnaires. C’est un changement majeur à opérer au Québec, mais nous avons l’intention de faire du Québec une nation d’entrepreneurs, une nation fière de produire chez elle, de voir ses produits exporter un peu partout dans le monde.

À tous ceux qui sont encore là, à tous ceux qui veulent sauter dans l’arène, nous serons à vos côtés, nous serons vos alliés, vos représentants à l’Assemblée nationale.

Merci à la FCEI pour les questions pertinentes et en espérant vous revoir pendant la campagne et par la suite.

Cordialement,

L’équipe du Parti conservateur du Québec

Parti Québécois

Comme vous le savez, notre formation politique est celle d'une grande cause. Pour nous, l'indépendance du Québec est un projet collectif emballant par le biais duquel nous prendrons en main notre avenir. Ce projet doit se faire par, avec et pour nos entreprises. Nous souhaitons de tout cœur vous compter parmi nous dans cette aventure.

Cordialement,

L’équipe du Parti Québécois