Québec et Ontario : un couloir économique à exploiter pour l’économie et les PME

Le premier rapport sur le Québec et l’Ontario de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) souligne la contribution exceptionnelle des petites et moyennes entreprises (PME) à l’économie des deux provinces et met en lumière les domaines où l’intervention des gouvernements pourrait améliorer le contexte économique. Le Québec et l’Ontario sont des moteurs de l’économie canadienne et partagent une longue feuille de route en matière de coopération, d’ententes et de bonnes relations. Par exemple, les deux premiers ministres se rencontrent chaque année, et en septembre 2009, ils ont signé l’Accord de commerce et de coopération entre le Québec et l’Ontario (ACCQO) pour officialiser leur collaboration et leur volonté commune de l’améliorer1.

Tant au Québec qu’en Ontario, les propriétaires de PME sont confrontés à des difficultés qui nuisent considérablement à leurs revenus. La hausse des coûts d’exploitation et les pénuries de main-d’œuvre sont deux exemples de facteurs qui freinent le développement et la croissance des PME. La collaboration des gouvernements dans ces dossiers contribuera donc à augmenter leurs chances de réussite.

Pour optimiser l’économie des deux provinces, les gouvernements doivent renforcer leur collaboration et faciliter le commerce transfrontalier en réduisant le fardeau administratif dans certains domaines, comme la mobilité de la main-d’œuvre et le commerce intérieur.

Le présent rapport vous donne un aperçu de la situation actuelle et présente des recommandations de politiques visant à stimuler la croissance économique des deux provinces. En novembre 2022, la FCEI a mené un sondage auprès des propriétaires de PME pour connaître leurs points de vue sur la collaboration entre le Québec et l’Ontario2.

  1. https://www.ontario.ca/fr/document/accord-de-commerce-et-de-cooperation-entre-le-quebec-et-lontario/partie-vii-dispositions-finales
  2. FCEI, sondage Votre voix - Novembre 2022, mené du 10 au 28 novembre 2022 auprès d’un échantillon de 1 684 propriétaires de PME du Québec et de l’Ontario. À titre de comparaison, pour un échantillon probabiliste ayant un nombre égal de répondants, la marge d’erreur serait de plus ou moins 2,4 %, 19 fois sur 20. Au Québec, 471 propriétaires de PME ont répondu au sondage en ligne (marge d’erreur de plus ou moins 4,5 %, 19 fois sur 20) et en Ontario, 1 213 propriétaires y ont répondu (marge d’erreur de plus ou moins 2,8 %, 19 fois sur 20).
Sujets dans cet article :