Au Québec, 3 propriétaires de PME sur 5 ne recommandent pas de se lancer en affaires : il faut agir pour changer cette tendance

Montréal, le 27 octobre 2021 – Les données d’un récent sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) sont alarmantes : au Québec, 3 propriétaires de PME sur 5 (58 %) ne recommandent pas de se lancer en affaires en ce moment. Par ce résultat inquiétant, les dirigeants de PME lancent un cri du cœur au gouvernement du Québec. 

La première responsable de ce mauvais résultat? La pénurie de main-d’œuvre. En effet, elle trône en tête de liste des raisons évoquées : 9 dirigeants de PME sur 10 mentionnent cet enjeu lorsqu’on leur demande pourquoi ils ne recommanderaient pas l’entrepreneuriat actuellement. Il est à souligner également que la moitié des entrepreneurs citent comme autre raison la gestion du personnel. 

« On savait que le manque d’employés ralentissait la production, que cela faisait perdre des opportunités d’affaires dans toutes les régions, et que cela contraignait les propriétaires de PME à travailler davantage. Maintenant, on voit que la pénurie de main-d’œuvre décourage directement l’entrepreneuriat. Le gouvernement du Québec doit reconnaître pleinement l’ampleur de cette crise et adopter des mesures qui répondront aux attentes des PME de tous les secteurs d’activité qui sont frappés. Sans cela, au Québec, on risque de se retrouver face à une pénurie de main-d’œuvre avec, en plus, une pénurie d’entrepreneurs », s’inquiète François Vincent, vice-président Québec à la FCEI. 

Les PME dressent les enjeux prioritaires pour favoriser l’entrepreneuriat

Outre la pénurie de main-d’œuvre, les raisons pour lesquelles les dirigeants de PME ne recommandent pas de démarrer une entreprise offrent également une perspective des enjeux prioritaires pour stimuler l’économie et l’entrepreneuriat. Parmi les autres raisons citées, notons :  
•    Les problèmes de logistique : les retards de la chaîne d’approvisionnement ou le manque de stock (59 %).
•    La pandémie est extrêmement stressante (45 %).
•    Le fardeau administratif est trop lourd (41 %).
•    Les taxes et impôts sont trop élevés (34 %).

La FCEI dévoile sa feuille de route pour la relance

Pour répondre à cet inquiétant résultat, la FCEI dévoile la « Feuille de route des PME pour la relance ». Elle y propose les pistes d’action à adopter rapidement pour favoriser la croissance des PME et stimuler l’économie partout au Québec. 

« La semaine dernière, le premier ministre du Québec a dévoilé ses priorités. Il faut en ajouter d’autres pour répondre aux attentes et aux besoins des PME. Contrer la pénurie de main-d’œuvre et faire tomber les barrières qui freinent les petites entreprises doivent devenir des orientations phares pour notre économie. On peut et on doit redonner un souffle d’optimisme aux petites entreprises, celles qui génèrent les deux tiers des emplois du secteur privé. Le gouvernement du Québec peut envoyer un signal fort de son engagement à leur l’égard dès la prochaine mise à jour économique qui sera présentée en novembre par le ministre des Finances », conclut M. Vincent. 

Source : 
Résultats finaux d’un sondage en ligne de la FCEI, Votre voix, qui a suscité 548 réponses de membres FCEI du Québec, entre les 9 et 27 septembre 2021. À titre de comparaison, pour un échantillon probabiliste ayant un nombre égal de répondants, la marge d’erreur serait de plus ou moins 4,2 %, 19 fois sur 20.

À propos de la FCEI 
La FCEI (Fédération canadienne de l’entreprise indépendante) est le plus grand regroupement de PME au pays, comptant 95 000 membres dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions. Elle vise à augmenter les chances de succès des PME en défendant leurs intérêts auprès des gouvernements, en leur fournissant des ressources personnalisées et en leur offrant des économies exclusives. Visitez fcei.ca pour en savoir plus. 

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Renseignements :
Maud Larivière, attachée de presse, FCEI 
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