La FCEI salue la tenue du sommet Ontario-Québec sur la relance économique et rappelle les priorités des PME

Montréal, le 8 septembre 2020 – La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) se réjouit du sommet organisé par le Québec et l’Ontario visant à discuter de la relance, à la suite de la crise de la COVID-19, et des possibilités de croissance économique. Ensemble, les deux économies de l’Ontario et du Québec ont généré un PIB d’environ 1,3 milliard de dollars en 2018, ce qui représentait à l’époque 58 % de l’activité économique du Canada.

« Les petites entreprises jouent un rôle de taille au sein des économies ontarienne et québécoise : elles représentent 98 % des employeurs et comptent près des deux tiers des travailleurs du secteur privé. Aujourd’hui, nous sommes heureux de constater que les gouvernements du Québec et de l’Ontario travaillent en étroite collaboration pour établir des plans de relance économique, et nous espérons que les PME seront au cœur de leurs discussions et de leurs propositions », fait remarquer François Vincent, vice-président Québec à la FCEI.

« La pandémie a eu un impact considérable sur les PME des deux provinces. À ce jour, seulement 33 % des entreprises québécoises et 26 % de celles de l’Ontario réalisent leurs revenus habituels. Autant dire que le chemin est encore long à parcourir avant un retour à la normale. Il est indispensable que nos gouvernements fassent front commun et veillent à ce que les conditions favorables à la reprise des PME soient mises en place », ajoute Ryan Mallough, directeur des affaires provinciales pour l’Ontario.

Selon un sondage mené par la FCEI du Québec, 85 % des PME québécoises demandent au gouvernement de maintenir les taxes et les impôts à un niveau raisonnable et 75 % souhaitent qu’il réduise la paperasserie. Du côté de l’Ontario, les PME ciblent aussi l’allégement du fardeau réglementaire et désirent que leur gouvernement provincial travaille, dans le cadre de la relance, à maintenir un cadre fiscal concurrentiel et à améliorer les conditions du commerce intérieur et international.

Les provinces de l’Ontario et du Québec sont très actives pour réduire la paperasserie et ont pris des engagements fermes en la matière. Bien que ce soit une bonne chose, il y a toujours place à l’amélioration. Selon les récentes données publiées par le Mercatus Center, l’Ontario et le Québec sont tous deux des poids lourds en matière de réglementation au Canada, avec à leurs comptes plus de 136 000 restrictions. Or dans un contexte de crise, la réduction du fardeau administratif revêt un caractère encore plus stratégique: non seulement elle est sans coût pour le gouvernement, mais elle peut faire une grande différence pour les PME.

« La réduction des obstacles au commerce international figure parmi les priorités qui seront abordées au sommet. Nous invitons les premiers ministres Legault et Ford à se pencher également sur la réduction des formalités administratives et des barrières réglementaires interprovinciales entre le Québec et l’Ontario. L’augmentation des échanges commerciaux entre les deux provinces permettra d’élargir le marché aux produits et services locaux, et de créer de nouvelles opportunités d’affaires pour nos entreprises locales », ajoute M. Vincent.

La FCEI encourage les premiers ministres des deux provinces à poursuivre leurs efforts en faveur de la relance et à porter la voix des PME au niveau fédéral. Elle les invite à faire pression pour que le gouvernement du Canada adapte l’Aide d’urgence pour le loyer commercial (AUCLC) afin que celle-ci puisse être directement versée aux propriétaires d’entreprise. La FCEI demande aussi leur soutien pour améliorer le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC), en augmentant le montant maximal du prêt à 60 000 $ et en portant la portion pouvant être transformée en subvention à 50 %. Ces ajustements aideraient les PME encore aux prises avec des problèmes de liquidité. Enfin, la FCEI souhaite que les gouvernements du Québec et de l’Ontario agissent pour empêcher les évictions des locataires commerciaux dont la situation est difficile en raison de la COVID-19.

« Depuis le premier jour de la pandémie, la FCEI a consacré toute son énergie à aider les PME à faire face à cette crise historique. Nous désirons poursuivre notre collaboration constructive avec les deux gouvernements provinciaux afin d’assurer une reprise économique vigoureuse. Les PME ont besoin de tout le soutien que nous pouvons leur offrir pour se relever et pour pouvoir continuer de contribuer significativement à l’économie du pays », concluent M. Mallough et M. Vincent.

À propos de la FCEI
La FCEI (Fédération canadienne de l’entreprise indépendante) est le plus grand regroupement de PME au pays, comptant 110 000 membres dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions. Elle vise à augmenter les chances de succès des PME en défendant leurs intérêts auprès des gouvernements, en leur fournissant des ressources personnalisées et en leur offrant des économies exclusives. Visitez fcei.ca pour en savoir plus.

– 30 –

Renseignements : 
Wissal El Alaoui, attachée de presse, FCEI
Tél. : 514 861-3234 poste 1808 | Cell. : 514 817-0228
affaires.publiques@fcei.ca