Grève des transports en commun : La FCEI appuie le projet de Loi 8 et appelle les partis politiques à faire de même

Montréal, le 12 novembre 2025 – La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) salue le dépôt du projet de n° 8, Loi concernant l’entrée en vigueur de la Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out du gouvernement du Québec qui devance la prise d’effet de la loi 14. La grève à Montréal entraîne de nombreuses répercussions négatives sur les petites et moyennes entreprises, les travailleurs et la clientèle du transport en commun. Cette prise d’otage de la population doit cesser et la FCEI demande aux partis politiques un appui pour une adoption rapide. 

Pour les PME de métropole, chaque journée de grève représente des revenus qui ne seront jamais récupérés. Si les clients n’ont pas accès à un stationnement ou à des alternatives de déplacements, cela engendre des visites non effectuées dans les commerces et les restaurants ainsi que de lourdes pertes pour des petites entreprises qui ont besoin d’achat local pour survivre. 

De plus, l’absence de transport fiable force les employés à trouver des solutions alternatives, coûteuses et les font arriver en retard ou bien simplement s’absenter. Cela ajoute de la pression sur des PME déjà ralenties par les pénuries de main-d’œuvre. Pour celles qui dépendent d’équipes réduites, chaque absence a un impact disproportionné. 

« 77 % des entreprises à Montréal ont moins de 10 employés. Une absence du travail ou des ventes perdues fait très mal à l’économie de la métropole. La grève à la STM et la décision du Tribunal administratif du travail complètement déconnectée du terrain, ont engendré des pertes financières irrécupérables pour les petites entreprises », affirme François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.

La Loi 14 obtient un appui fort de la population 

Les données d’un sondage de la FCEI ont révélé un appui très fort des dirigeants de PME du Québec à la loi 14. Le son de cloche de la population est le même, d’après les résultats d’un sondage Léger auprès d’un échantillon représentatif de 1 005 Québécoises et Québécois, réalisé du 14 au 17 mars 2025 :

  • 74 % des répondants estiment que de trop nombreux conflits créent des perturbations néfastes pour l’économie du Québec;
  • 72 % d’entre eux estiment que le gouvernement du Québec devrait pouvoir intervenir pour mettre fin à des conflits de travail qui créent des perturbations économiques;
  • 70 % sont d’avis que le gouvernement du Québec devrait pouvoir intervenir pour mettre fin à des conflits de travail dans le secteur public;
  • 62 % croient qu’il y a actuellement trop de conflits de travail au Québec.


« Les dirigeants de PME et la population du Québec appuient le ministre Boulet dans son intervention et sa volonté de se doter d’outils supplémentaires pour aider à la réalisation d’un accord et, surtout, arrêter de tenir la population en otage. Tous les partis d’opposition doivent mettre la population, les travailleurs et les PME en premier et non les demandes corporatistes syndicales. Ils peuvent et doivent le faire aujourd’hui », conclut François Vincent. 

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Renseignements :
Maud Larivière, conseillère principale aux relations publiques, FCEI
Cell. : 514 817-0228
affaires.publiques@fcei.ca  

À propos de la FCEI 
La FCEI (Fédération canadienne de l’entreprise indépendante) est le plus grand regroupement de PME au pays, comptant 100 000 membres dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions et 22 000 au Québec. Elle vise à augmenter les chances de succès des PME en défendant leurs intérêts auprès des gouvernements, en leur fournissant des ressources personnalisées et en leur offrant des économies exclusives. Visitez fcei.ca pour en savoir plus.