Formation et pénurie demain-d’oeuvre au Québec : Comprendre les besoins pour mieux outiller les PME

Introduction

La pénurie de main-d’oeuvre frappe durement les petites et moyennes entreprises de tous les secteurs d’activité. Les données de sondage recueillies au cours des derniers mois par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) confirment une évidente aggravation de la situation. Au Québec, le nombre de postes vacants a de nouveau atteint un sommet : 245 470 au premier trimestre de 2022, soit une hausse de 81 125 (+49 %) par rapport au même trimestre de 2021, et de 4 275 (+2 %) par rapport au trimestre précédent. Par ailleurs, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS) reconnaît les répercussions négatives de la pénurie de main-d’oeuvre qui « affecte directement les citoyens et (…) compromet les investissements et ralentit la réalisation de projets cruciaux pour la prospérité du Québec ».

Plusieurs moyens existent pour aider les entreprises à faire face à la pénurie de main-d’oeuvre, notamment la réduction de la fiscalité des entreprises, l’augmentation de l’immigration, l’intégration et le maintien en emploi, l’automatisation, ainsi que la formation et la requalification. La présente note de recherche dresse les perceptions des entrepreneurs quant à la formation, aux programmes et à l’accompagnement actuellement offerts pour pallier le manque d’employés.

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