La FCEI publie un nouveau rapport qui déboulonne cinq mythes entourant le Programme des travailleurs étrangers temporaires
Ottawa, le 22 octobre 2025 − La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) publie une nouvelle note de recherche qui déboulonne cinq des mythes les plus tenaces concernant le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) au Canada.
« Le discours entourant le programme des travailleurs étrangers temporaires a dérapé ces derniers mois. Les PME ont de nombreuses raisons légitimes de recourir à ce programme pour combler des pénuries de main-d’œuvre persistantes. Diaboliser les entreprises qui ont recours au programme des travailleurs étrangers temporaires pour des postes que les Canadiens ne veulent pas occuper ne règle rien et détourne l’attention des véritables enjeux économiques. Il ne faut pas oublier que les travailleurs temporaires coûtent toujours plus cher que l’embauche locale et bénéficient souvent aux travailleurs canadiens déjà en poste dans l’entreprise », affirme Jasmin Guénette, vice-président des Affaires nationales à la FCEI.
La note de recherche, intitulée Les travailleurs étrangers temporaires au Canada : mythes et réalités , remet en question cinq idées reçues, notamment : les employeurs misent trop sur le PTET; les TET volent des emplois aux Canadiens, surtout aux jeunes; les TET font baisser les salaires; les TET exercent une pression sur le logement local; les abus des TET sont généralisés et ignorés.
« Le PTET est conçu pour éviter que des Canadiens soient remplacés. Les employeurs doivent suivre des procédures rigoureuses et assumer des coûts importants pour embaucher un TET. Supprimer ou restreindre le programme ne réglera pas les défis du marché du travail. Il faut une approche réfléchie et durable qui tienne compte de la réalité des PME », souligne Christina Santini, directrice des Affaires nationales à la FCEI.
Plus de la moitié (52 %) des propriétaires de PME qui utilisent le PTET affirment que cela leur permet de continuer à employer des Canadiens et à offrir des biens et services essentiels. Un sondage d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) révèle aussi qu’un employeur sur cinq estime que l’embauche de TET a amélioré sa capacité à embaucher davantage de Canadiens.
Pour soutenir les PME et maintenir les chaînes d’approvisionnement, la FCEI recommande aux décideurs politiques de prendre les mesures suivantes :
• conserver le PTET en l’adaptant au marché de l’emploi et ne pas propager de fausses informations;
• faciliter le maintien des TET déjà présents au pays en instaurant une clause grand-père;
• mettre en place une voie d’accès à la résidence permanente pour les TET qualifiés qui ont conservé leur statut juridique, acquis une expérience de travail au Canada et payé des impôts;
• permettre aux employeurs d’expliquer pourquoi ils ne parviennent pas à embaucher un Canadien plutôt que de leur répondre par un refus systématique de traitement;
• réduire le fardeau administratif du programme;
• consulter les employeurs et le milieu des affaires avant toute réforme.
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Renseignements :
Maud Larivière, conseillère principale aux relations publiques, FCEI
Cell. : 514 817-0228
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